Quel est ton nom et où habites-tu?
Mon nom est Alain Clavette et j’habite à Memramcook.
Quel est ton endroit préféré à visiter quand tu voyages dans la province? Pourquoi?
J’ai des lieux favoris un peu partout dans notre province si généreuse de nature, parce que pour moi l’intérêt d’un endroit est fonction des espèces d’oiseaux que je peux y trouver. On peut faire des observations fascinantes autant à l’île Miscou qu’à la pointe Escuminac, ou encore à l’île Grand Manan ou au lac Spednic.
Quel aspect du Nouveau-Brunswick aimerais-tu que le reste du pays connaisse?
Le fait que les essences d’arbres qui poussent chez nous contribuent à former la mosaïque la plus somptueuse et la plus diversifiée de couleurs automnales au pays.
Quel produit alimentaire fabriqué au Nouveau-Brunswick préfères-tu?
Tous les produits d’érable pur de la région de Saint-Quentin et de Kedgwick. Je n’oublierai jamais une descente en eaux vives que j’avais faite à la fin d’octobre sur la rivière Restigouche. En se levant le matin après une nuit à camper sous la tente, tout l’équipement était couvert de frimas. J’avais hâte de boire un café ou un thé chaud, mais je me suis aperçu que j’avais oublié d’apporter du sucre. Voyant ma déception, notre guide nous a dit : « Ici, c’est du sirop d’érable qu’on met dans notre thé! » Mmmmmm je me souviens encore du parfum du sirop dans le liquide fumant, et encore aujourd’hui il me suffit de fermer les yeux pour me revoir debout dans l’air froid de cette vallée profonde, avec les premiers rayons du soleil effleurant le fait des arbres du côté ouest, et la brume dense s’élevant lentement au-dessus de l’eau. C’est le meilleur thé que j’ai bu de toute ma vie (en plus du bacon cuit dans une poêle avec une noix de beurre... d’érable!) là sur le rivage couvert de galets, à quelques pas du courant. Encore aujourd’hui je sucre mon café avec du sirop d’érable.
Y a-t-il une région de la province où tu n’es jamais allé et que tu aimerais visiter? Pourquoi?
J’ai fouillé les moindres recoins de la province à la recherche d’oiseaux plus ou moins rares, mais il y a un endroit que je n’ai pas encore exploré à mon goût, au nord de la petite ville de St. Stephen. Ce secteur abrite un type d’habitat à la limite nord de la zone de reproduction de certains oiseaux qu’on ne verrait pas nidifier ailleurs dans la province, dont le petit-duc maculé. J’ai bien l’intention de pousser plus loin mes explorations dans cette région!
Pour en savoir plus sur Alain, suivez-le sur Twitter @Acadian_Birder.